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« Mop Mop » – Esquire Concert - Metropolitan Opera House 1944

  • par Swing Mood
  • 11 avr., 2021

A vos serpillères !

Vous ne savez pas quoi écouter en faisant votre ménage ? Essayer « Mop Mop* », et vous ne regarderez plus jamais votre serpillère de la même façon ! Ce swing festif, écrit par le mémorable Colman Hawkins (au saxophone ténor dans cet extrait), vous fera balayer en rythme et avec bonne humeur. Enregistré à l’occasion d’un concert au Metropolitan Opera House de New York en 1944, cet extrait est une pépite, un concentré du talent de certaines des plus grandes stars de l’époque.

La séquence commence avec un petit mot de la part de deux monuments de la trompette dans l’univers du jazz : ‘Satchmo’ Louis Armstrong avec son rire reconnaissable entre tous, et le merveilleux Roy Eldridge. Puis, le morceau commence : une puissante orchestration, une jam session nourrie par le génie débridée de prodigieux musiciens. Nos deux trompettistes ouvrent la voie avec une introduction courte mais fracassante. A partir de là, tout s’enchaîne. Oscar Pettiford fait un superbe travaille à la contrebasse pour maintenir le pouls effréné de cette cavalcade. Al Casey, à la guitare, fait des merveilles. Barney Bigard, un des meilleurs clarinettistes de son temps, enchante l’auditeur avec un solo percutant.  

Mais ce qui retient l’attention, c’est incontestablement la prestation du grand Art Tatum. Ce virtuose quasi autodidacte, quasi-aveugle, est considéré comme une divinité par ses pairs et inspirera de nombreux pianistes, y compris en dehors du jazz. Et c’est précisément dans ce type d’improvisation que son talent s’exprime le mieux : un style riche et loquace, une savoureuse pluie de notes articulée de manière très créative. Difficile de croire qu’il n’a que deux mains !

A écouter sans modération !


* « Mop » signifie serpillère en anglais

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Puis on reconnaît immédiatement ce standard du jazz, Stompin’ at the Savoy, interprété ici par le monumental Art Tatum et son orchestre.
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Soliste brillant, Johnny Hodges, dit « the rabbit », nous montre l’étendue de son talent : finesse, maîtrise et équilibre.
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Blues for Norman interprété ici par Lionel Hampton et Count Basie. Avec Ray Brown à la contrebasse et Buddy Rich à la batterie
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