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Jack the bear – Jimmy Blanton with Duke Ellington

  • par Swing Mood
  • 21 mars, 2021

Quand la contrebasse vole la vedette !

C’est l’instrument sur lequel on cale nos hochements de tête, nos claquements de doigts. Dans les grands orchestres de Swing, la contrebasse assure cette rythmique essentielle. Rassurante et discrète, elle bât fidèlement la mesure avec ce son profond et couvé dont la résonance apporte à l’ensemble un sobre liant.    

Ça n’est pourtant pas très souvent que l’on voit la contrebasse faire le show ! Vu la taille de la bête, il est moins évident pour le contrebassiste de venir sur le devant de la scène avec son instrument sous le bras pour réaliser un solo ! Pourtant, certains contrebassistes de talent ont réussi à faire briller cet instrument sous un jour nouveau, le faisant passer de simple soutien rythmique à agent mélodique à part entière. Jimmy Blanton fut l’un d’entre eux, et non des moindres ! C’est au sein du Duke Ellington Orchestra qu’il fera sa fulgurante carrière et révolutionnera durablement la façon de jouer de la contrebasse. Dans ce morceau « Jack the Bear », on peut apprécier toute l’étendue de son talent et sa manière très originale de faire chanter les cordes. Dès les premières notes, il s’impose à l’auditeur et brille par contraste avec les sons clairs des cuivres. C’est également la contrebasse qui ferme le morceau avec un solo à la fois souple et imposant.

Jimmy Blanton décèdera à 23 ans seulement, emporté par la tuberculose. Sa vie tragiquement courte aura marqué la Big Band Era de la plus belle des manières. Nous rendons hommage à cette étoile filante et à son remarquable héritage !

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Puis on reconnaît immédiatement ce standard du jazz, Stompin’ at the Savoy, interprété ici par le monumental Art Tatum et son orchestre.
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Soliste brillant, Johnny Hodges, dit « the rabbit », nous montre l’étendue de son talent : finesse, maîtrise et équilibre.
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